Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Le Toulousain Delair, l’un des leaders mondiaux des solutions de drones pour l’industrie, vient d'annoncer l’ouverture de son premier bureau en Chine. Basé à Beijing, celui-ci permettra à Delair d’accroître sa présence sur le marché chinois et d’élargir rapidement son réseau de distributeurs locaux.
Cette annonce intervient à l’occasion la participation de Michaël de Lagarde, Président et co-fondateur de Delair, au Forum d’été de Davos ("Réunion annuelle des nouveaux champions"), à Tianjin. Seule entreprise française nommée "Pionnier Technologique" par le Forum économique mondial cette année, Delair est aussi le seul fournisseur de solutions de drones de la sélection 2018.
Les Chinois moins frileux que les Européens pour les usages de drones
"La plupart des acteurs occidentaux jouent la carte de la sécurité et hésitent à entrer sur le marché chinois. Nos drones sont reconnus parmi les meilleurs systèmes au monde, pour leur endurance, leur autonomie et leur capacité à voler hors de portée de vue. Nous sommes confiants quant à notre capacité à répondre à la demande croissante des entreprises chinoises, qui ont besoin d’outils nouveaux pour intégrer l’intelligence aérienne à leurs différents métiers, et à les accompagner dans leur transformation digitale", explique Michaël de Lagarde.De fait, fin 2017, le gouvernement chinois a publié de nouvelles directives permettant d’assouplir le secteur des véhicules aériens sans pilote (UAV), prévoyant une croissance de 40% par an en moyenne, pour atteindre 9,1 milliards de dollars d’ici 2020.
Un partenariat avec Intel
Après Ghent, Los Angeles et Singapour, le bureau de Beijing sera le 4e bureau international pour Delair, qui vend ses solutions dans plus de 70 pays via un réseau de distributeurs et a vu son chiffre d'affaires à l'international augmenter de 80%.L’entreprise a également signé un partenariat avec l’américain Intel afin de rendre sa plateforme logicielle disponible dans le monde entier, sous la marque Intel Insight. L’ambition : faire de celle-ci la solution cloud de référence pour la modélisation des infrastructures industrielles.