Par Alexis Lévrier , Sorbonne Université Grand chantier voulu par Emmanuel Macron, les États généraux de l’information ont mobilisé 22 assemblées citoyennes, 174 auditions, des dizaines de contributions écrites, et ce, pendant 9 mois de travaux. Leurs préconisations ont été remises au président de la République, jeudi 12 septembre. Répondent-elles à « l’urgence démocratique », alors que le journalisme et le droit à l’information sont menacés ? Entretien avec le chercheur Alexis Lévrier. Comment avez-vous reçu les conclusions de ces États généraux de l’information voulus par Emmanuel Macron ? Il s’agit d’une immense déception. Concernant les médias, la seule promesse de campagne du candidat Macron, c’était ces États généraux de l’information (EGI). Ils ont été lancés d’une manière très solennelle, puis de nombreux intervenants de qualité ont participé aux groupes de travail. Le rapport pointe justement une urgence démocratique à protéger et à développer le droit à l’
Qui n’a jamais eu besoin de noter rapidement une idée qui lui passait par la tête mais sans pouvoir le faire sur un carnet ou son smartphone, parce que l’on a les mains déjà occupées à conduire, cuisiner, etc. Qui aurait aimé avoir le résumé écrit d’une réunion ou d’une conférence sitôt celles-ci terminées ? C’est pour répondre à ces situations que la société Plaud. AI a inventé le NotePin.
Ce petit appareil sans écran dopé à l’intelligence artificielle pourrait vite devenir l’assistant préféré des étudiants, des médecins, des journalistes ou de toute personne amenée à devoir prendre des notes. Le NotePin est un dispositif d’IA portable ultramince et ultraléger (25 grammes pour 5,1x2,1x1,1 cm), conçu pour fonctionner comme une « capsule mémoire », selon la société, et aider les utilisateurs à améliorer leur productivité et leur efficacité professionnelle.
Pouvant se porter de différentes façons, comme un bracelet, un pendentif, un clip ou une épingle, le NotePin enregistre (de façon chiffrée), transcrit et résume des informations. Grâce à une technologie d’intelligence artificielle avancée (GPT4o et Claude), l’appareil apprend et comprend ses utilisateurs au fil du temps pour effectuer des tâches routinières avant et après des réunions ou des événements importants. « Le NotePin est plus qu’un simple appareil basé sur l’IA. C’est votre partenaire toujours prêt, qui s’occupe des tâches quotidiennes banales afin que vous puissiez vous concentrer sur ce qui génère vraiment de la valeur dans votre vie et votre carrière », a déclaré Nathan Hsu, PDG et cofondateur de Plaud. AI.
40 jours de veille, 59 langues
Le NotePin, dont l’autonomie atteint 40 jours en veille et 20 heures en enregistrement continu, garde ainsi facilement la trace de qui a dit quoi grâce aux étiquettes intelligentes et précises des intervenants, et permet de rationaliser les résumés de notes grâce à de multiples modèles professionnels codéveloppés par des experts métiers.
« Les solutions de Plaud. AI permettent d’économiser environ 260 heures par an et par utilisateur, ce qui équivaut à 8 845 dollars de revenus potentiels par an », assure la société, qui a lancé la commercialisation de l’appareil le 28 août avec un prix à partir de 169 $ pendant la phase de précommande. Le NotePin sera disponible sur Amazon au quatrième trimestre 2024. « Le Plan de démarrage gratuit offre 300 minutes de transcription par mois, la prise en charge de 59 langues, la synchronisation multiplateforme dans le cloud et des fonctions d’IA de base, notamment la transcription voix-texte, des modèles de résumé général, des cartes mentales visuelles. »
La société s’était déjà fait connaître avec Plaud Note, un enregistreur à jumeler avec son smartphone. Cette fois avec le NotePin, on s’affranchit du smartphone pour avoir un assistant d’un nouveau genre.